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Abder Zegout

Nous avons publié ici quatre autres poèmes d'Abder Zegout

Né de ta flamme

Né de ta flamme

 

Comme à l’accoutumée,

Chaque soir, sa régularité me réchauffe,

Sa volonté séduisante m’habite.

Sans attendre, elle vit la sensation.

Un réflexe naturel inné de son feu

Brûle, s’étend dans tout son corps,

Retrouve sa chaleur protectrice.

Je me souviens particulièrement d’un soir

Elle m’a pris dans ses mains comme une bûche,

M’a mis dans sa cheminée, Elle m’a embrasé, je devins une flamme,

Me transformais en fumée, chassant le brouillard de ses yeux.

Il est vrai, ses lèvres sont chaudes,

Sa langue trahit une sensation enflammée.

Reprend la liberté de l’accepter

Comme une amante qui se contente de réagir.

Naturellement, elle ne veut pas me reconnaître.

De nouveau, à l’origine de la renaissance,

De l’amour pratique qui n’aime pas tricher,

De la pureté, elle demande un état d’esprit

Le visage de la liberté

Le visage de la liberté

 

J’ai vécu et compris

Ce que j’ai comme unique raison d’écrire

Pour aider ma propre affection à grandir

Et rendre service à celle des autres.

Comprendre cette intimité

Comme une parole enracinée dans l’esprit,

Comme une beauté prête à vivre le présent.

Devant les yeux et le regard après l’amour,

L’aspiration poétique est toujours vivante,

Elle procure une grande générosité à cette renaissance.

Son amitié témoigne pour ses défenseurs

Un regard heureux de l’absolue liberté.

L’amour vise à éclairer le chemin oublié,

La grâce reste présente dans une vie faite de combats,

Limpide et sans concession pour le triomphe des passions saines

 

La tendresse sentimentale

La tendresse sentimentale

 

La tendresse sentimentale enveloppe l’amour dans une couverture

Chaleureuse et particulièrement berbère.

 

                 Lire et dire ce que j’ai pour unique raison de vivre

La présence

La présence

 Merci pour cette tendresse,

Elle accueille mon cœur,

Place mon souhait sur ton ciel,

Exauce mes vœux après ceux de ton enfant.

 

             Que l’amour exprimé

              Soit écouté par tous

              Et que les mos chantés sur la place

              De la rébellion et de la justice

              Ou ceux de la clémence et du droit,

              Soient la grâce infinie.

 

                                   Merci pour ce mot,

                                   Ce mot écrit dans une feuille.

                                   Sur cette branche, l’oiseau chante,

                                   Fait part de mes attentes non parvenues.

                                  

                                               Que le souhait chanté

                                               Soit écouté par Sousou

                                               Et que l’espace soit bariolé

De couleur et de lumière,

De chaleur et de rosée

Soit un grain de blé gorgé de vie.

Citoyens

Guy Gilbert

  

Encre Raoul Tévès

Brassens 02