HYMNE AUX MORTS DE VERDE RONNE
O
exquises cendres qui gisez sous les pins
De
ce cimetière charmant de l'Oise toute verte
Marie-Claire,
Hugues, Gilles, Paulette, Gilbert
Embrassez-moi
de votre sainte absence
“ces
morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs”
Chassez
ces frères importuns, les acolytes de Joseph K.
Méchants,
bizarres, féroces, pervers, paillards
Et
ténébreux
Dormez
dans l'immense silence du ciel tout-puissant
Et
que le seigneur des mondes à travers vous
Me
perce l'âme pour que je sois moi-même
Un
poète délivré et qui chante l'aventure
Dans
le seigneur ressucité de son ciel ouvert
Sur
les pays bénis où je vais m'en aller
Avec
ma toute belle et mon joli bien aimé
Et
moi poète je mourrai délivré
Sur
l'île toute belle de l'Abbaye fleurie
A
90 ans bien sonnés, en ermite sauvage
Pour
prophétiser le retour du Christ libérateur
Et
je mourrai martyr comme Max mon bien aimé
Qui
m'a tant appris et qu”'il n'est glaise
Ni
mesèse sur la route qui mène à Jésus”
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