Mozaique ♥

Sans titre 02 (JC DUMONT)

Khaled

O Amour
Toi qui scintillais de miséricorde
Tu m'offris ton amour ton amitié
Ma tendre maman était malade
Et la cousine au coeur d'or
Avait une extinction de voix
Je ne t'ai pas invité à cette fête
Pardonnes-moi, ma tête en l'air
Tête cassée, concassée, fracassée
La demeure où je vis n'a plus de lumière
depuis que tu n'es pas revenu
O Khaled, reviens !
Je prie Dieu et mes frères humains
Il est revenu

4 janvier 2003

Sans titre 01 (JC DUMONT)

Khaled dans la nuit
Khaled dans le jour
Tunisien affamé, assoiffé, meurtri
Je t'ai ceuilli et recueilli
Dans ma demeure sainte
Khaled dans la nuit
Khaled dans le jour
Joli tunisien au sourire charmant
Tu m'as consolé
Tu m'as embrassé

J'attendrai un sacré pays (JC DUMONT)

J'ATTENDRAI UN SACRE PAYS

J'attendrai que l'hiver passe
Pour m'en aller aux pays vivants
Je ferai ma demeure dans un pays
Que j'aime
Un pays sacré beau comme un diamant
J'inventerai des sortilèges
Je ferai des vivants
Je professerai des oracles
Dont on ne rira pas
Ni les dieux ni les hommes
J'attendrai que l'hiver soit passé
Ce bel hiver ténébreux dans
La ville que j'abbhore
Aux contours indécis
Je chanterai les cieux et leur majesté
La gloire secrète de mes coeurs partagés
J'exulterai la lune et les astres
Et si je reviens de ce pays sacré
Je tomberai vivant au bord de la route
Qui mène à Dieu
Qui mène à l'Astre Royal
Dont je suis une étoile

Janvier 2003

Tu n'auras plus d'angoisse quand vient la nuit (JC DUMONT)

“TU N'AURAS PLUS D'ANGOISSE QUAND VIENT LA NUIT”

Dans la nuit, j'entends la lune
Il y a bien là un commencement nouveau
Pour les matins que j'aime
Les matins adorables, les matins printaniers
Les matins sereins, les matins purs, les matins sensuels
Les matins peut-être ensoleillés ou tranquilles
Moi, dans le cactus mondain
Je ne trouve que calme
Dans mon coeur profond que j'habite
Je veille la nuit comme un guetteur du proche jour
Le jour J, la réssurection finale !
-Déjà, je suis “réssurectionné”
J'enlève les soucis
J'écarte le poids et les vêtements
Je m'endors dans le calme et la paix
"Toi seul Yahvé, tu m'établis en sûreté”
Je pleure dans des demeures paisibles
J'habite ma chambre et mon coeur
Dans le secret des soleils de l'âme
Qui se lèvent sur moi
Quand vient la nuit, que j'endors,
Ma déesse, mon Amour

PRIERE POUR MARIE LINE (JC DUMONT)

PRIERE POUR MARIE LINE

O déesse exquise des Nuits de Paris
Lune des seins, fesses galbées mais charmantes
A transformer en bonheurs divers
A célébrer à la messe
A transfigurer
Arc de tes bras et de tes mains dociles
Ton exquise tenue pudique
Je t'aime Marie-Line, je te désire
Et te veux
Me marier, avoir un fils
Comme Joseph, le saint Patron
Le cocu nostalgique et magnifique
Je t'aime Marie-Line, je t'aime!
Je me donne a toi et au seigneur des mondes!
AMEN !

MARIE LINE (JC DUMONT)

MARIE-LINE

Une femme qui tréssaille
Qui s'agite qui s'émeut
Qui m'émoustille
Une femme adorable
Dans une cabine charmant
Qui joue la garce
Mais au coeur d'or
J'en ferai de l'or, des diamants
Des perles
Je l'épouserai très chrétiennement

IRENA (JC DUMONT)

IRENA

Dans les profondeurs de la Nuit
J'exauce la lune
Elle vient à moi, elle m'émerveille
Je trésaille à son contact.

Et toi, O soleil
Je te bénis
O maître des astres
Adorable splendeur !

O lune, O soleil
A l'éclat desquels je me baigne
Vous êtes mes compagnons éternels

Et ceux aussi d'IRENA
Qui m'a embrassé,
Ce soir
Dans le métro bondé !

TABAC (JC DUMONT)

TABAC

Le tabac ruine le corps et le cerveau
Mais qu'est ce que c'est bon, dondon
D'en fumer une ou deux par jour.
Quetzacoatl ? Pourquoi ai-je tant fumé
Parce que quelqu'un m'a laissé tomber

1 ou deux cigarettes par jour, qu'est ce que c'est bon
Mon Dieu !
Je fumerai donc puisque, vous aussi, mon Dieu
“vous êtes un fumeur de Havanes”

Et malheur à ceux qui n'ont jamais fumé
Ils ne connaissent pas la volupté de la cigarettes

1 ou 2 cigarettes, Mon Dieu, par jour
Qu'est-ce que c'est bon !
Ils devraient tous fumer dans les monastères
Ca leur redonnerait le moral

1 ou 2 cigarettes, Mon Dieu, par jour
Qu'est-ce que c'est bon !
Quetzacoatl? Parce que ça me plait
Et que je suis le roi

VENTS (JC DUMONT)

VENTS

De plus hautes vergognes
S'en iront cassés de leurs mâts d'esquimaux
Courez vents, pluies, tempêtes
Dans le soir ténébreux de ces cours cassés
Voyez si je n'ose célébrer les noces de l'Eté
Dans les parfums si vagues des dunes et des déserts

Claire Gabrielle 03

Claire Gabrielle 02

Claire Gabrielle

FILM

Film

Avez-vous perçue
La larme du poète
Pasolini;
Dans les vents solaires;
Les marécages perdus;
La cité de Rome
Où la Magnani
S'infiltrait de sa
Grande Robe noire,
Et où l'enfant,
Au coeur sombre,
Devint le caid,
Dans la brume
Très sombre...

RT 04

PLUIE (JC DUMONT)

PLUIE

Il pleut sur cette ville infernale
Il pleut sur Sologne
Cette reine aux ressacs mal aimés
Il pleut : Dieu ou le Christ sont en colère
Contre la ville haïe et détestable.
( Où j'ai l'impression de dormir dans le même lit que ....)
Il pleut
Qu'il pleuve encore!Qu'il tonne!Qu'il grêle
Dans ce pays gelé par l'ardeur du mal.
Il pleut!Qu'il pleuve toute l'année.

 

Moi je partirai vers le pays sacré
De sacrés pays consacrés
Sous les soleils des éternels printemps
J'y ferai moisson, j'y travaillerai
J'y chanterai pour ceux
“Dont l'espérance n'a pas de gloire
N'a pas de force de chant”

 

J'y jouirai : on ne jouit pas dans ces pays
Sordides
Dans le malheur, la peine, la plainte
J'aurai de l'or, je prierai, je me ferai SOUFI

 

Il pleut donc! Mais bon Dieu que le soleil
Advienne sur la France, toute l'année, un jour
Bientôt.

 

HYMNE AUX MORTS DE VERDE RONNE (JC DUMONT)

HYMNE AUX MORTS DE VERDE RONNE

O exquises cendres qui gisez sous les pins
De ce cimetière charmant de l'Oise toute verte
Marie-Claire, Hugues, Gilles, Paulette, Gilbert
Embrassez-moi de votre sainte absence
“ces morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs”
Chassez ces frères importuns, les acolytes de Joseph K.
Méchants, bizarres, féroces, pervers, paillards
Et ténébreux
Dormez dans l'immense silence du ciel tout-puissant
Et que le seigneur des mondes à travers vous
Me perce l'âme pour que je sois moi-même
Un poète délivré et qui chante l'aventure
Dans le seigneur ressucité de son ciel ouvert
Sur les pays bénis où je vais m'en aller
Avec ma toute belle et mon joli bien aimé
Et moi poète je mourrai délivré
Sur l'île toute belle de l'Abbaye fleurie
A 90 ans bien sonnés, en ermite sauvage
Pour prophétiser le retour du Christ libérateur
Et je mourrai martyr comme Max mon bien aimé
Qui m'a tant appris et qu”'il n'est glaise
Ni mesèse sur la route qui mène à Jésus”