Chronique
de la ratière
(Didier Davoust 26 novembre 2009)
« Monsieur
on assassine les poètes « !... » C’est ce que m’avait dit Raoul le
premier jour que je le vis au « Rubis », chez Mme Colette, ce petit
café dans le II eme arrondissement de Paris, qui, maintenant, a été remplacé
par une agence immobilière.
Là, nous
avons discuté littérature, poésie, arts….et j’avais proposé à Raoul de
participer au projet « frag ».
Régulièrement
j’allais le voir au « Manoir de la ratière »….Ce furent les
« Mardis Raoul », une véritable institution. On y parla de toute
l’époque actuelle…Raoul était intarissable !...
« Bourrez – vous la gueule, les matelas
sont bourrés !.... »
L’un des bons
mots de Raoul.
Raoul oeuvra
pour la réhabilitation de son père Dieter Tévès Zimmermann…Ce serait long à
narrer ici
« Je
rentre en cuisine… » : C’est Raoul qui va préparer de bons
plats ! Raoul sait très bien faire la cuisine…
Raoul ferme
les sourcils et pointe le museau : « L’ours est en train de vider les
cruchons de rouge !... »
Raoul parle
aux oiseaux sur sa terrasse…
Maintenant
Raoul est duc du Palais Royal….Il va s’acheter un monocle…
Raoul nous
introduit au tragique de ,l’époque actuelle…
Ca aboie en
bas de l’immeuble : on dirait un doberman et un berger allemand en train
de se battre….Non, c’est Raoul et sa sœur Annette qui s’expliquent !....
L’une des
formules pour aborder l’époque actuelle : les bâtisseurs de l’imaginaire.
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